L’IFOP met en ligne les résultats d’une enquête sur les intentions de vote des catholiques à l’élection présidentielle de 2017 (IFOP pour Famille chrétienne).
François Fillon recueille l’essentiel du vote catholique pratiquant (49%), mais perd presque 20 points chez les catholiques en général. Inversement, Marine Le Pen séduit plus les catholiques non pratiquants que les autres (25% de catholiques pratiquants).
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Vote catholique
L’IFOP met en ligne le résultat d’une enquête sur Le vote des catholiques à la primaire de la droite et du centre.
Le vote des catholiques aux départementale
L’IFOP met en ligne les résultats d’une étude sur le vote des catholiques aux départementales.
Les catholiques et les municipales
Deux instituts de sondage mettent en ligne les résultats d’études sur le vote des catholiques au premier tour des municipales: celle de l’IFOP réalisée pour Le Pèlerin (qui s’intéresse surtout à la participation politique), et xelle Harris Interactive réalisée pour La Croix (qui s’intéresse surtout au résultat de la position des candidats sur la question du mariage ouvert aux homosexuels).
Le vote des musulmans à l’élection présidentielle
L’IFOP publie IFOP Focus 83, juillet 2013, sur le vote des musulmans à l’élection présidentielle.
Le vote des musulmans aux présidentielles
L’IFOP met en ligne les résultats d’un cumul de sondages: le vote des musulmans à l’élection présidentielle de 2012.
L’enquête montre une très forte inclination à gauche: François Hollande a obtenu au premier tour 29% des voix, mais 57% des voix des électeurs musulmans (qui représentent 5% des électeurs français); pour Melenchon, qui a obtenu 11% des voix des électeurs, en a obtenu 20% chez les électeurs musulmans. Sans surprise, Nicolas Sarkozy a donc obtenu 27% et 7% des voix.
Au second tour, même tendance: Hollande 51,6% et 86%, Sarkozy 48,4% et 14%.
Cette tendance a gauche avait déjà été notée en 2007, elle est encore plus marquée en 2012. La variable religieuse a joué plus fortement que celle de l’âge ou du milieu social.
Le vote catholique
La Vie publie les résultats d’un sondage Harris interactive sur le vote des catholiques au second tour de l’élection présidentielle.
On y apprend que, de façon similaire au premier tour, 60% des catholiques ont voté pour Nicolas Sarkozy, contre 48,1% des électeurs. Inversement, 70% des sans religion ont voté pour François Hollande (51,9% des suffrages).
Le débat sur le mariage homosexuel a eu beaucoup plus d’influence sur le vote des catholiques (40%) que sur l’ensemble des Français (25%), de même pour l’euthanasie (39% contre 23%). Il se confirme là ce que soulignait déjà l’IFOP, la sensibilité plus grandes des personnes affirmant une appartenance religieuse aux questions éthiques et sociales.
Le vote protestant
A partir des différentes enquêtes récentes sur les protestants et les élections, l’IFOP met en ligne une analyse, la singularité du vote protestant en question, qui expose et analyse les évolutions des intentions de vote des protestants. Les auteurs soulignent une évolution du vote des protestants. Comme souvent cependant en ce qui concerne le protestantisme, la taille de l’échantillon ne permet pas de distinguer les différents courants du protestantisme. Il me semble pourtant qu’on est en présence, pas tant d’une évolution du vote des protestants que d’une évolution du monde protestant.
Des votes juifs
l’IFOP met en ligne les résultats d’une recherche intitulée des votes juifs, analyse sur les orientations politiques de l’électorat juif en France, basée notamment sur des cumuls d’enquête.
La communauté juive apparaît bien plus diversifiée, aussi bien sociologiquement qu’en termes de préférence politique, qu’on ne le dit généralement. En majorité, la communauté juive reste, après les catholiques pratiquants, le groupe qui soutient le plus Nicolas Sarkozy durant la seconde partie de son mandat. Mais c’est dans ce même groupe que sa popularité recule le plus, avec une baisse de 19 points (contre une de 14 en moyenne parmi les catholiques pratiquants).
Les catholiques et le président
L’IFOP met en ligne les résultats d’une enquête réalisée à la demande de la Fondation de service politique sur ce que les catholiques attendent de la présidentielle.
Selon cette étude, 15% des Français se déclarent « catholique pratiquant », et leur profil reste classique: davantage de femmes que d’hommes (63% contre 37%), deux sur cinq ont plus de 65 ans (42%) contre moins d’un quart pour la population française (22%).
Sans surprise, les catholiques pratiquants restent ancrés à droite (58%). Au premier tour des présidentielles en 2007, 41% d’entre eux ont voté Nicolas Sarkozy (contre 31% au niveau national).
Les catholiques pratiquants se révèlent un peu moins sensibles à la question du pouvoir d’achat (ensemble 66%, catholiques pratiquants 58%), mais plus sensibles à la thématique de la sécurité (58% des cp. pour 53% ens.).
Sur les questions plus liées à l’identité religieuse, on constate des écarts plus significatifs: liberté de choisir son école, 46% cp. contre 23%, et surtout 44% dit accorder de l’importance à l’action de la France en Europe contre 27% de l’ensemble de la population; 37% sur l’euthanasie en fin de vie contre 23%; et 43% contre 31% pour la politique familiale. Une majorité des catholiques pratiquants (55%) a le sentiment d’être représentée par un candidat.
Les « grands marqueurs identitaires » restent l’école, l’Europe et la famille.